Meurtre, Assassinat et Homicide involontaire
Le meurtre est défini par l’article 221-1 du code pénal, lequel dispose que :
« Le fait de donner volontairement la mort à autrui constitue un meurtre. »
En effet, les faits ne pourront être qualifiés de meurtre seulement s’il y a eu l’intention de donner la mort.
L’intention d’homicide étant essentielle, dans le cas où l’auteur avait l’intention de commettre un acte de violence, les faits seront qualifiés de violences volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner et non de meurtre.
Le meurtre est puni par trente ans de réclusion criminelle. L’auteur peut toutefois encourir la peine de réclusion criminelle à perpétuité dans les cas où il a été commis avec circonstances aggravantes, lesquelles peuvent être le fait de donner la mort à un mineur, à un ascendant, ou encore le fait d’agir en bande organisée, etc. La perpétuité sera également encourue si le meurtre a pour objet de préparer ou faciliter un délit, de favoriser la fuite, ou bien s’il précède, accompagne ou suit un autre crime.
Il est nécessaire de préciser que l’homicide ne sera pas punissable si l’auteur démontre qu’il était en légitime défense.
Il est également nécessaire de préciser que la tentative de meurtre est punissable.
Le meurtre est cependant à différencier de l’assassinat ou de l’homicide involontaire.
Effectivement, l’assassinat est un meurtre commis avec préméditation.
L’homicide involontaire, quant à lui, est défini comme le fait de causer la mort à autrui par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement. C’est alors une infraction non intentionnelle, le résultat n’a pas été voulu par l’auteur.